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Stylo à plume

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Rencontre 30 24.06.2025

Depuis des millénaires, l’humanité a toujours rêvé de toucher les cieux, d’explorer les horizons infinis et de découvrir ce qui se cache au-delà de notre atmosphère. Aujourd'hui, grâce aux avancées technologiques, ce rêve devient peu à peu réalité.

Ainsi, voyager dans la stratosphère transcende la simple évasion ; c’est une invitation à rêver plus grand et à agir pour un avenir meilleur. Qui sait

Camille, mon amie, une passionnée de l’histoire de la découverte de la stratosphère, est chercheuse dans un observatoire astronomique en Suisse et passe ses journées à observer les nuages et les étoiles, en rêvant d'aventures au-delà de l'atmosphère terrestre.

Elle a énormément de connaissance astronomiques instruite par son grand-père le célèbre astrophysicien Hubert Reeves

En plus de son grand-père le compagnon de Camille est aussi un astrophysicien doublé d’être un astronome

Une chance inouïe à la demande de Camille il nous propose d’embarquer pour un voyage expérimental dans la stratosphère, cette couche de l’atmosphère située entre 10 et 50 kilomètres au-dessus de notre planète.

Imaginez ce que nous ressentons, participer à ce voyage à travers la stratosphère, cette couche de l'atmosphère qui s’étend entre environ 10 et 50 kilomètres d'altitude.

Camille est doublement heureuse, elle va expérimenter ce voyage avec son amoureux et lui a demandé de m’inviter C’est leur cadeau pour mon anniversaire. Sur sa carte d’anniversaire, Camille a écrit ;

« Tu vas faire une découverte de l’astronomie, de l’astrophysique, de l’espace et du monde scientifique en général pendant quelles heures, mais tu dois réserver des journées entières pour la préparation »

C’est un voyage dans le temps pour vivre l’Histoire autrement ».

Je vais plonger au cœur d’une expérience unique en montant à bord d'un ballon stratosphérique
La préparation commence plusieurs mois avant le départ. Chaque détail est minutieusement planifié : nos combinaisons pressurisées les équipements nécessaires et surtout, des essais d’installation dans le vaisseau qui nous portera vers des altitudes inexplorées.

L’excitation monte alors que le jour J approche, et je réalise que je vais faire partie des rares chanceux à voir la courbure de la Terre depuis les cieux.
Le jour du départ commence par une matinée ensoleillée.

Notre excitation à Camille et moi-même est palpable alors que les préparatifs vont bon train.

Les techniciens vérifient minutieusement chaque détail et le moment tant attendu arrive enfin.

Avec un léger frisson d'adrénaline, je serre mon harnais.

Le compte à rebours débute : 3, 2, 1... Décollage !

Le décollage

Nous sommes envoûtées par les lumières scintillantes de la ville qui s'éloignent sous nous, nous décollons.

Le vaisseau s’élève lentement, traversant les nuages cotonneux et pénétrant dans l’azur profond du ciel.

Nous sentons la pression diminuer à mesure que nous gagnons en altitude, et une sensation de légèreté s’empare de nous.

Les paysages familiers se transforment en une mosaïque de couleurs incroyables, la terre vue d’en haut est tout simplement majestueuse.

Après quelques minutes, nous atteignons la stratosphère.

 

À travers le hublot, le spectacle est à couper le souffle. La lumière du soleil se diffuse, créant une palette de nuances dorées et bleues qui illuminent les nuages en dessous.

Nous sommes assises là, suspendues entre le ciel et la terre, réalisant l’immensité de l’univers.

Camille me serre la main, nous sommes émues, époustouflées par le spectacle.

« C’est magique, c’est beau me dit-elle à travers son masque. »

 

L'Ascension
La sensation de flottement est incroyable.

En quelques instants, nous avons quitté la terre ferme. Les paysages familiers se transforment en un tableau miniature, les montagnes ressemblent à des bosses, les rivières à de fins serpents d'argent.

En grimpant plus haut, l'air devient plus frais et la lumière du soleil plus éclatante.

La stratosphère nous accueille à bras ouverts, dévoilant un panorama à couper le souffle.
Allongées, la tête dans les étoiles, cela tourne dans tous les sens, il y a autour de ce ciel projeté tellement de choses à regarder.

 

Je savoure cette chance infinie que j’ai de participer à cette ascension, à ce vol.

Ce moment de contemplation me pousse à réfléchir sur la beauté fragile de notre planète.

La vision de l’horizon courbé souligne combien il est crucial de préserver cet environnement unique.

Je prends conscience que chaque geste compte et que nous avons tous un rôle à jouer dans la protection de notre maison, la Terre.

 

La  Magie de la Stratosphère
Nous arrivons à une altitude de 20 km, nous sommes entourées d’un bleu profond, presque irréel.

La courbure de la Terre se dessine délicatement à l’horizon. Les nuages, d’un blanc éclatant, flottent en dessous de nous, ajoutant une dimension féerique à ce paysage céleste.

C'est à ce moment précis que j'ai ressenti la vastitude de l'univers, un rappel de notre insignifiance face à l’immensité du cosmos.
Camille se penche vers moi en me disant, « j’ai la sensation d’être libre, comme une plume flottant dans le vent. »

Moi, j’observe les oiseaux migrateurs à travers les couches d'air, tandis que des jets d'eau s'élancent de sources invisibles

La Rencontre avec le Silence

Dans la stratosphère, le silence est assourdissant. Un silence que l’on ne peut expérimenter qu’à des hauteurs inaccessibles à l’humanité ordinaire. C’est un moment de méditation, de réflexion. J’ai pensé à tout ce que j’avais laissé derrière, aux rêves que j’avais nourris, et à ma quête de liberté.

Au fur et à mesure avec cette impression de monter je vois le paysage se transformer

Je perce les secrets de la carte du ciel et j’apprends à retrouver les objets qui traversent parfois notre voûte céleste.

 

La Descente
Après un long moment destiné à savourer cette magie, il est temps de redescendre, cela fait deux heures que nous sommes dans les cieux.

Le voyage de retour est tout aussi spectaculaire et palpitant, avec la Terre qui se rapproche lentement.

La forêt verdoyante devint une tache colorée, et bientôt, on survole les cimes des montagnes qui se rapprochent lentement de notre équipage.

D’en haut, nous reconnaissons le rondpoint qui nous ramène chez nous.

Notre regard s’est porté sur les champs avec leur odeur du colza, le jaune puissant et entêtant qui finalement ne dure que trop peu de temps. Vais-je en sentir l’odeur ?

dans ce monde entre les nuages et le ciel, tout semble possible.

Je vois énormément du vert qui rend puissant, du vert qui rend vivant, du vert brisé de bleu gorgé de lumières beurrées, de ces reflets qui rendent les couleurs chaudes.

C’est toute une poésie à rêver, surtout lorsqu’il y a eu du vert à ne plus finir, du vert gazon, du vert printemps, du vert soleil et du vert feuilles de saison.

 

Puis, avec un atterrissage en douceur, nous remettons nos pieds sur le sol. Ce retour est tout aussi palpitant que le décollage, nous sommes heureuses, émerveillées, étonnées d’avoir pu vivre cet événement.

 

Conclusion

Nous allons partager notre expérience au cours d’une conférence avec de futurs explorateurs qui rêvent, eux aussi, de voyager dans la stratosphère.

Nos amis nous attendent, impatients de connaître notre récit.

Les yeux brillants d'excitation, nous racontons notre aventure, le sentiment d'ivresse ressenti en défiant les cieux et les merveilles vues.

Camille et moi devenons une légende locale, nous sommes interviewés par les médias, invités dans les écoles et notre expérience incite les jeunes à lever les yeux vers le ciel, à rêver de l’inaccessible et à croire que, parfois, il suffit d’un peu de courage et d’une bonne dose de créativité pour toucher la stratosphère

Je ne suis pas spécialement une aventurière, mais une passionnée, déterminée à partager la beauté de ce monde céleste avec ceux qui le souhaite.

J’explique que mon retour de ce voyage intersidéral, me fait apprécier mon quotidien, ma voiture, mes paysages, mes routes parcourues, je suis contente de me retrouver sur un terrain connu, en lieu sûr.

Annie

       En juin dernier, nous étions en séjour en village vacances avec un couple d’amis dans l’arrière-pays niçois, dans la vallée de la Vésubie. Le dernier jour, les animateurs de la soirée ont organisé un loto géant d’au revoir. Le thème de la soirée « toujours plus haut dans les étoiles » ? Je n’étais pas très emballé par cette soirée, préférant me reposer dans l’ambiance feutrée du piano bar devant un petit génépi. J’étais un peu fatigué de la longue randonnée qui nous avait entrainés pendant sept heures de marche soutenue sur le circuit des Cinq Lacs et ses panoramas époustouflants sur les grandes cimes neigeuses de l’Oisans. De plus nous devions reprendre la route le lendemain, les retraités devant faire place nette aux juilletistes encore en activité en quête d’un repos bien mérité. Face à l’insistance de nos amis, je me suis laissé convaincre de les accompagner à cette soirée loto, et le hasard, pour me récompenser sans doute, m’a  fait gagner le premier lot. Un lot extraordinaire ! Pas le sempiternel panier garni de produits du terroir local, charcuteries, fromages, biscuits, miel et vins assortis… pas un téléviseur grand écran, pas une semaine de vacances dans un hôtel de la chaine qui nous héberge …non, tenez-vous bien, un voyage en navette spatiale pour deux personnes, à la découverte d’une planète surprise. Moi qui ai eu le vertige sur une passerelle himalayenne au-dessus du Drac lors d’une promenade en famille, j’ai l’air malin. Quel cadeau empoisonné !

        Rendez-vous nous est donc donné aujourd’hui sur la base de lancement de la navette spatiale pour entreprendre ce voyage exceptionnel !!!  Mon petit-fils Alexis âgé de treize ans, n’en revient pas de m’accompagner, direction Vénus, sa grand-mère ayant décliné mon offre de partager cette promenade intersidérale avec moi. Sur la piste qui nous mène au pas de tir à bord d’un mini-bus, un grand écran lumineux indique des conditions météo idéales pour le lancement, de nébulosité, de vitesse du vent, de température, de précipitations à venir pour les prochaines soixante-douze heures.. Tous les paramètres assurent des conditions optimales. Après quelques contrôles au pied de la passerelle, un ascenseur nous dépose face au troisième étage du lanceur, et nous entrons par le côté droit dans la cabine spatiale. Nous nous sommes levés de très  bonne heure ce matin et les yeux piquent un peu en prenant place dans la coque de notre siège. Il fait nuit noire. Alexis baille tant qu’il peut. La cabine de la capsule peut accueillir six voyageurs, l’hôtesse-guide et son assistante dans ses huit sièges monumentaux. Ces sièges ressemblent plus à un fauteuil de dentiste qu’à un fauteuil club confortable. Les six fauteuils passagers sont disposés en cercle, et se font face tournant le dos aux parois de la station. Je suis assis face à une jeune femme blonde et à son époux, qui se sont vu offrir ce voyage exceptionnel en guise de voyage de noces. La jeune mariée semble impatiente et excitée comme une puce à l’idée de découvrir une autre planète, tandis que son compagnon paraît plus réservé. A ma droite, mon petit-fils fait déjà l’inventaire des divers équipements qui composent notre siège. Divers boutons permettent tout au long du voyage de modifier et adapter la position du siège à la morphologie et aux critères de confort de chaque passager, une lampe individuelle, une prise de courant, un petit écran, une console de jeux, une gourde rafraichie…complètent ces équipements. Les deux derniers sièges sont occupés par un couple de septuagénaires téméraires qui ont décidé de fêter leurs noces d’or de manière ébouriffante et originale. Alors que la vieille dame me fait part de son impatience, elle est  tellement curieuse de ce voyage qu’elle n’en dort pas depuis plusieurs jours. Soudain, un ding-dong sonore résonne dans la cabine. L’hôtesse prend la parole pour nous informer de quelques consignes de sécurité, pendant que son assistante vérifie auprès de chacun que nos sièges sont redressés en position décollage, nos ceintures et  harnais de sécurité bouclés correctement, nos casques anti-bruit sur nos oreilles…. En fin de message, la douce et rassurante voix de l’hôtesse fait place à celle presque mécanique du responsable du pas de tir « Lancement en cours- Moteurs » .Les quatre moteurs entrent en fonction à chaque annonce « Moteur 1 » « Moteur 2 » « Moteur 3 » « Moteur 4 ». Puis, ils montent régulièrement en puissance, les 2000 tonnes de la fusée vibrent, le sol de la capsule tremble sous nos pieds et malgré nos casques le bruit cogne nos tympans. Des nuages de fumée et de vapeur envahissent le pas de tir. La voix du directeur de tir reprend » Fonctions moteurs et poussées optimales - Déclenchement du compte à rebours – 10-9-8-7-6-5-4-3-2-1 Action-Décollage. Go » Une dernière secousse et les bras   qui maintiennent le corps du lanceur s’écartent lentement, les vibrations diminuent peu à peu d’intensité puis cessent,. La fusée et sa  capsule s’élèvent et quittent le pas de tir, puis glissent sans à-coups dans l’atmosphère vers son orbite de croisière….le trajet vers Terre-Vénus commence.

             A bord, rien de bien différent d’un voyage en avion. La navette et sa fusée porteuse évoluent à pleine vitesse dans le ciel. Quelques minutes après le décollage les stores qui occultaient les ouvertures vitrées du toit de la capsule se sont rétractés. Le plafond laisse voir à travers ses oculus les étoiles qui nous entourent et défilent derrière nous. La vitesse est telle que par un effet d’optique, les étoiles n’apparaissent pas comme un point lumineux fixe. Elles sur nos rétines des traînées de lumière blanche qui impriment quelques instants. Le ciel est noir d’encre. Nous évoluons sans aucun repère dans l’atmosphère, sans aucune notion de distance, hors du temps. Nous sommes ailleurs ! Chacun semble un peu abasourdi par ce qu’il vit. Personne n’ose parler. Tous semblent figés sur leur siège pétrifiés. Peu à peu les visages se décrispent. De timides souvenirs apparaissent. .Notre voyage se poursuit, nous avons perdu la notion du temps. Pour nous détendre, le circuit vidéo de la capsule diffuse des films documentaires sur l’espace et sur la planète Vénus. Vénus, cette planète dite la planète sœur de la Terre est totalement circulaire. Elle est la plus chaude du système solaire. Sa température moyenne est de 462° et elle est connue dans notre culture sous le nom d’Etoile du Berger. C’est la planète la moins éloignée de la Terre, déjà visitée par le véhicule Mariner 2 dans les années soixante. J’ai trouvé toutes ces informations dans le guide de voyage remis à chaque participant lors de l’embarquement.. Déjà deux ou trois jours peut-être que nous sommes partis. Les repas ne sont pas de haute gastronomie à base de sachets déshydratés et insectes séchés, et nous nous désaltérons de boissons hydratantes à base de plasma marin. Où sont les bons produits de notre terroir ?

          Soudain, alors que notre voyage se poursuit sans encombre, et que certains passagers somnolent, la voix de notre directeur de vol résonne dans nos écouteurs prenant le pas sur la musique électro-psychédélique diffusée via la radio de bord. Vénus, le groupe belge de musique de Marc Huyghens et son titre fétiche « little hôtel » sont interrompus brutalement. « Allo, Allo, chers amis visiteurs de l’Espace, un contretemps indépendant de notre volonté nous contraint pour votre sécurité d’interrompre notre voyage et de faire demi-tour. Un virus a été détecté sur un passager au retour de notre dernière expédition. Les passagers et le personnel de bord sont actuellement à l’isolement dans un hôpital de campagne sur terre et vous devez les rejoindre dès votre retour. Forts de l’expérience d’une récente pandémie, et faute de pouvoir incriminer un quelconque pangolin, les gouvernements nous imposent ces mesures de sécurité contraignantes pour tous. « Je m’entends alors crier.  « Demi-tour Direction un confinement sur la terre ! C’est non, trois fois non. Hors de question » Je suis dans notre lit. J’entends alors ma compagne que j’ai réveillée en sursaut me demander »Calme toi ! que se passe-t-il donc ?»

         Voilà, nous ne sommes jamais partis pour Vénus… d’ailleurs un tel voyage est-il possible ? Il fallait ici répondre  à  une suggestion d’écriture de Pierre.! Je me suis bien amusé stylo à la main. Notre imagination est un puits sans fond. Cet exercice m’a permis de le vérifier ce soir….

Didier

Lors d’un voyage organisé au KAZAKHSTAN, nous sommes allés à Baïkonour, à la Station Spatiale Internationale. Nous rencontrons Thomas PESQUET qui se préparait à une nouvelle mission sur la lune le lendemain.

Après une conférence très intéressante, un tirage au sort a eu lieu et je me suis trouvée la gagnante pour « Un voyage sur la lune ».

Le lendemain à 5 h du matin je rejoignais Thomas près du vaisseau spatial. L’équipe sur place me prirent en main, je subi un lavement de l’intestin et on me propulse dans la cabine spatiale , bien harnachée et ceinturée du nouveau vaisseau « Soyouz NB 10 ». Mon compagnon de voyage s’installe devant des boutons, des leviers et des lumières et prend les commandes. Le vaisseau est placé en orbite par une fusée.

 

J’entends 10-9-8-7-6-5-4-3-2-1 Action !

Dans mes écouteurs une douce musique  de Frank Sinatra Fly Me To The Moon. Nous décollons, ma tête est vide, je vois à travers l’un des trois hublots une fumée blanche  qui nous suit, enveloppant l’atmosphère. Une odeur âcre parvient jusqu’à nous quand une grande secousse nous plaquent sur nos sièges, c’est la capsule qui s’est détachée. Un grande détresse m’envahit, tout d’un coup je réalise la situation, une angoisse me serre la gorge. Thomas qui m’examine à tout moment , me sourit et me rassure un instant.

Autour de moi je découvre le stock de nourriture et la réserve d’eau bien rangés, puis un dispositif pour les toilettes. Le mobilier comporte des placards, une couchette et une table pliante. 

La température est maintenue à 20°C.

L’atmosphère de la cabine  est composée d’un mélange d’azote et d’oxygène dans des proportions similaires à celles rencontrées au sol.

A  115 secondes après le lancement, la tour de sauvetage est larguée, puis ce sont les 4 propulseurs du 1er étage. Alors que les couches les plus denses de l’atmosphère ont été traversées, la coiffe est larguée aussi.

A 288 secondes le 2ème étage central est à son tour largué.

Nous nous retrouvons en apesanteur.

Approchant du sol lunaire le vaisseau effectue une phase dite « Manœuvre de descente »  jusqu’ à toucher la surface lunaire en douceur. C’est alors que je suis Thomas, tous d’eux dépourvus de nos combinaisons spatiales. L’écoutille qui sépare le module de descente et le module orbital, est ouverte. Nous séjournons un moment, tout comme Neil Armstrong, le 20 juillet 1969, nous sommes sur la mer de la tranquillité ( vaste plaine de basalte  - face de la lune tournée vers la terre). Le vaisseau nous ramène à terre. Les préparatifs incluent l’installation des couchettes et de leur réglage pour prendre en compte l’allongement du corps après le temps en apesanteur. Le retour sur terre m’a paru rapide, j’avais sommeil et anéantie, et me semblait vivre un rêve. Dès que le module de descente toucha terre, à l’endroit même de notre départ, les membres de l’équipe de récupération étaient là pour nous aider à nous extraire du vaisseau.

Quelle extraordinaire aventure inoubliable à jamais.

Nicole

Des années d’études scientifiques ardues et un entraînement sportif et spécifique très difficile ont leur raison d’être aujourd’hui. Je suis à bord de la navette qui va rejoindre la planète Mars. Mon rêve de gamine est entrain de se réaliser! Je suis très émue et en même temps emplie d’une joie indescriptible, énorme !

 

Je suis solidement attachée à mon siège près de mon compagnon de voyage Paul dans un silence religieux à l’intérieur alors qu’à l’extérieur les moteurs rugissent.

Depuis  la base de lancement  s’égrene   le compte à rebours. Moi aussi je compte mentalement 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0.

Cà y est nous sommes partis. C’est une explosion de joie dans la base pour saluer ce départ réussi.  

 

Paul est comme moi muet ne sachant comment exprimer toute l’émotion ressentie. Bientôt la fusée se détache et nous sommes partis en direction de Mars pour un voyage de  127 732 000kms et près de 200 jours et qui n’a jamais été tenté.

 

Par les hublots nous apercevons la terre que nous venons de quitter. C’est bien la planète bleue décrite par les astronautes, mais à notre déception, elle est entourée de poussières et de gaz. Nous traversons la mince couche de l’atmosphère terrestre qui protège la terre .Elle est aussi mince que du papier. Il faut vraiment que nous prenions conscience du péril que nous nous faisons courir à ne pas respecter la couche d’ozone qui nous sert de bouclier contre les rayonnements du soleil.

 

Paul et moi commençons à reprendre nos esprits et envisageons les possibilités de découvertes  qui nous attendent sur Mars. En effet Mars, dite la planète rouge, en raison de la poussière riche en oxyde de fer qui la recouvre ,a peut-être été habitée ?

Aurons-nous la possibilité de rencontrer des Martiens?  Non c’est impossible .Les sondes envoyées sur Mars ont relevé une température de -63°et l’absence d’eau liquide indispensable à la vie .On pense cependant qu’il y a eu une période plus chaude où il y avait des mers .Il reste des calottes glaciaires et des volcans éteints.

Pour sortir de la capsule il faudra tout un équipement et des réserves d’oxygène car il n’y en a pas sur Mars !

 

Mais en attendant ce voyage va durer plus de 2 mois . Il faut que nous organisions notre vie à bord, les travaux à effectuer et les actes de la vie quotidienne.

Cà  promet d’être plein de surprises !

Christine

Tout a commencé par une annonce publiée dans la Dépêche du Midi.

Le centre spatial de Toulouse recherchait un bénévole en bonne santé,  passionné par la photographie et capable  également  de croquer  des dessins.  Le but était d’illustrer un ouvrage destiné aux enfants  et retraçant  le voyage à destination de Vénus,  surnommée l’Etoile du berger car autrefois,  son apparition marquait le début ou la fin de la journée des bergers. Après avoir subi une formation  accélérée pour apprendre à vivre dans  une navette spatiale et passée quelques tests pour juger mes capacités physiques  me voici à Kourou  en Guyane où j’ai rejoint l’équipage.

Malgré une nuit plutôt agitée à cause du stress,  je retrouve mes partenaires de voyage  pour enfiler  ma combinaison,  saluer une dernière fois  nos accompagnateurs avant  de pénétrer dans  le cockpit de la navette spatiale. Nous nous installons chacun à la place qui nous est attribuée. Au niveau supérieur, le commandant  et le pilote prennent place, et derrière eux  s’installent deux  spécialistes de mission.  Je me glisse au niveau du pont intermédiaire situé sous le poste de pilotage où deux sièges  sont prévus : un à l’attention de  Mylène  que j’ai rencontrée lors des entrainements à Toulouse  et un pour  moi. Mylène  est  chargée  de mettre au point  différentes  odeurs  qui agrémenteront  le livre dont je vous ai parlé précédemment afin  d’éveiller  l’odorat des enfants tentés par ce genre de découverte.

 

Le départ est imminent : devant mes yeux,  un écran jaune s’allume  m’informant que c’est le moment  d’attacher  le système de harnais  qui maintient le passager dans le siège durant les phases d’ascension et de retour.  Je sens  les battements de mon cœur dans les tempes  et mon estomac se noue  face à la peur qui me saisit soudainement. Un grésillement  puis j’entends  tout doucement les premières notes  de la suite n° 3 en ré majeur de Jean Sébastien Bach plus connue sous le nom d’Air sur la corde de sol. Cette musique lente a un effet immédiatement apaisant sur moi. Il est vrai que de nombreuses études ont prouvé que ce genre de musique aide à réduire l’anxiété, à se détendre et  parvient à faire baisser la tension artérielle.  Le service de contrôle ne se trompe donc pas alors que  le Directeur de lancement  formule le compte à rebours : 10-9-8-7-6-5-4-3-2-1- Action !

 

Je m’enfonce dans le siège sous l’effet de l’énorme puissance et la forte accélération du lancement du vaisseau spatial. J’ai dû un peu perdre connaissance, car lorsque je reprends conscience, nous sommes en orbite autour de la Terre et  l’écran lumineux jaune s’est éteint.  Mylène s’est détachée et s’est rapprochée du hublot  pour admirer le merveilleux spectacle qui s’offre à nous.  Dans l’obscurité de l’espace,  notre planète occupe pratiquement  toute la vue disponible  à travers  le hublot. Les couleurs sont si intenses et variées  que je suis incapable de décrire ne serait-ce que toutes les nuances de bleu. Je repère les Grandes Pyramides,  le détroit de Gibraltar, puis l’Himalaya, la Barrière de Corail. C’est extraordinaire !  Mais il est temps  de retirer la combinaison spatiale, et de prendre nos marques dans ce nouvel environnement.  Pas facile lorsqu’on est en état d’apesanteur  et que chaque geste nécessite un moment d’adaptation.  Tout flotte et le moindre objet doit être attaché.  Voici le laboratoire, la coupole, plus loin les cabines pour dormir, le coin cuisine avec les  réserves diverses,  le placard qui sert de toilettes, celui pour se laver, enfin l’espace pour les activités physiques : n’oublions pas que le voyage va prendre 150 jours  et qu’il faut garder la forme pour accomplir la mission et pour notre retour sur Terre !

 

Voici  cinq mois que nous vivons  à bord de la navette spatiale. J’ai réussi  à  prendre de magnifiques  clichés, installée dans la coupole  qui permet  de contempler l’espace autour de nous. La Terre est devenue un petit point bleu  et la voir si seule dans l’espace  m’a fait prendre conscience certes de sa beauté mais surtout de sa fragilité. Cette constatation a fait naître en moi un profond désir de la protéger. 

 

Jusqu’à présent, j’ai relativement bien supporté d’être confinée  dans le vaisseau, en dépit de la promiscuité évidente, mais j’avoue que  parfois, j’ai trouvé les journées un peu monotones. A part mes prises de vues et quelques dessins,  la seule distraction consiste à faire du tapis  roulant, du vélo ergomètre ou utiliser une machine d’entrainement résistif. Chacun peut ainsi s’exercer à la course, pédaler  ou se muscler. Pour vous dire la vérité, ce programme est fortement recommandé pendant au moins 2 heures par jour afin d’éviter  une atrophie musculaire et une perte de masse osseuse, conséquences d’absence de toute résistance en apesanteur.  Je  préfère éviter de ressembler à un mollusque à mon retour ! Déjà, je me suis rendu compte que la plante de mes pieds avait ramolli lorsqu’elle était au contact du tapis de marche. L’eau ne valait pas  mes petits plats mitonnés avec amour.  Il faut avouer que nous avons  pratiquement tous eu la sensation d’être enrhumés  à cause de nos sinus congestionnés. Et oui ! Sans pesanteur,  les liquides du corps emplissent la tête  et donc nos chers sinus, d’où la perte de goût voire même d’odorat.  La situation s’est améliorée  au bout de quelques jours,  mais si j’avais su  j’aurais emporté mes épices ! Une autre chose m’a fortement étonnée ; moi qui m’attendais à un grand silence à l’intérieur du vaisseau,  et bien  pas du tout !  C’est même le contraire,  le bruit est constant à cause des diverses machines  utilisées pour les expériences ou  pour le système environnemental  qui permet de maintenir la température, la pression, l’oxygène.....Inutile de vous dire que si vous souhaitez dormir un minimum, il faut prévoir des  bouchons d’oreilles  et un masque  pour bloquer la lumière.

A propos de dormir, comme je n’aimais pas m’enfermer dans les petits compartiments prévus à cet effet, j’ai eu l’autorisation de fixer mon sac de couchage  sur le plafond ou les murs, et je vous avoue que je me suis senti comme un bébé kangourou qui dort au chaud et dans la douceur de la poche ventrale de sa maman. Quel confort !

 

Mais il est temps de redevenir sérieux, dans deux heures  nous  serons sur le point d’atterrir  sur Vénus et nous en sentons déjà les effets.  Nous percevons quelques craquements du métal qui travaille et il me semble que la température ambiante a augmenté. Je ne suis pas vraiment rassurée, surtout quand on pense qu’il fait au moins 460 degrés Celsius à la surface de la planète de quoi faire fondre le plomb ! J’ai appris également que la pression est telle qu’elle pourrait écraser la coque d’un sous-marin nucléaire. Cela explique pourquoi nous ne sortirons pas du vaisseau, seul un engin ultra résistant et uniquement mécanique explorera le sol de Vénus et enregistrera une vidéo dans un laps de temps limité à deux heures maximum.

Nous sommes sur le point d’atterrir entre une grande chaine de montagnes et d’innombrables cratères. A vrai dire nous ne voyons pas grand-chose à cause d’un brouillard compact qui entoure la planète, mais le paysage que nous devinons est à la fois effrayant et magnifique. Les deux spécialistes de la mission procèdent aux derniers réglages de la machine qui recueillera les précieuses informations. Une caméra nous permettra de suivre sa progression.  Ça y est, nous venons d’atterrir. Il n’y a pas une minute à perdre. Ouverture du sas, le chronomètre est lancé. Une dégoutante odeur d’œuf pourri envahit la cabine de pilotage et la coupole. Cela s’explique par la présence d’acide sulfurique en grande quantité dans les nuages épais. Un des techniciens  m’explique que la chaleur extrême à la surface de Vénus est due à un effet de serre incontrôlé, provoqué par son atmosphère dense composée à plus de 96 % de dioxyde de carbone. Les rayons du soleil pénètrent à travers les nuages, mais la chaleur qu’ils génèrent y reste piégée.

 

Ce n’est vraiment pas le paradis !

 

Grâce aux images collectées par la caméra, nous pouvons constater que le paysage paraît onduleux, avec  des volcans, à priori éteints,  à perte de vue. C’est sans doute à cause du soufre que les couleurs caractéristiques de la planète tirent du jaune à l’orangé ! Au moins je connais les teintes des tubes de peinture que je vais devoir me procurer ; Pas très variées mais les nuances sont intéressantes. Le silence est demandé afin d’écouter les bruits enregistrés par le micro du robot. C’est fou ce que l’on peut entendre ! Un bruit de fond incessant dû à l’activité de la planète et probablement aux nuages qui défilent, le vent qui semble assez faible proche du sol, mais beaucoup plus violent à haute altitude et parfois, un son sec  comme une explosion, témoignant sans doute l’existence de la foudre. Quelle symphonie !

 

Soudain, un signal de défaillance parvient aux techniciens ; plus d’image, plus de son, que se passe-t-il ? Cela ne fait pourtant qu’une heure que le robot est sorti. Heureusement, il est capable de se conformer à l’ordre de retour qui lui est commandé.  Il s’avère que l’engin a subi les effets de la pression atmosphérique plus rapidement que prévu et que le dispositif électronique de certains capteurs a fondu sous la chaleur.  Nous ne savons pas si la vidéo enregistrée lors de notre voyage sera réellement exploitable en conséquence de quoi, seule la mémoire des hommes pourra témoigner de la beauté empoisonnée devant laquelle ils se sont extasiés. Mes illustrations, mes photographies n’en auront que plus de valeur.

 

Mais si je peux me permettre une conclusion : Vénus n’est pas prête d’être la destination de vacances rêvée!

Sylvia

20 juin 2025... 1er jour de l'été 20 heures !

Départ de notre Navette, à bord  :

Marie  / pilote
Sylvie  / Co-pilote .

La tour de contrôle nous a informé que Vénus sera visible à partir de 22 heures et atteindra son pic de luminosité autour de minuit, voir plus


Ciel dégagé, ciel bleu, clair, clément, , étoilé, limpide, lumineux, pur, serein, Lune décroissante!

Ne pas oublier jumelles et vidéoprojecteur et bien sûr de quoi calmer notre appétit..
-- Prête  Sylvie ? Bouclée la ceinture ?
---Yes!
-- Ouvrir écouteurs musique !
--- Une préférence Sylvie ?
--- Sonate au claire de Lune
Beethoven bien sûr..de circonstance
-- Ok, il ne faut pas traîner !


4 ,3 ,2 ,1 Go! C'est parti!


 Démarrage en douceur...les conditions météorologiques sont parfaites pour ce Premier jour le plus long de l'année. Quelques kilomètres et le ciel nous offre déjà ses premiers tableaux d'un joli coucher de soleil rose. Phénomène des plus attrayant de la nature, offrant un mélange de romantisme, de tranquillité et d'émerveillement. Il nous rappelle que le monde est une toile, et l'atmosphère est un artiste capable de créer des couleurs, capable d'éveiller l'âme. Et simplement un rappel de faire une pause et d'apprécier le moment. C'est à ce moment que Sylvie sort son  vidéo -projecteur pour immortaliser ce merveilleux spectacle.
22 heures, la nuit tombe...il ne faut pas  s'attarder. nous avons rendez-vous avec Vénus autour de minuit. nous allons continuer le voyage par le littoral, la petite Camargue, Aigues Mortes. Le ciel se  remplit  de points lumineux. A travers l'habitacle, une bande « nuageuse » ou « laiteuse »  se dessine sur le ciel.. La Voie lactée traverse le  ciel de ce premier jour d'été. Le ciel nocturne est rempli de points lumineux, la plupart sont des étoiles. Au milieu de cette explosion, Madame la Lune, nous souhaite la bienvenue. Les étoiles scintillent comme des diamants, comme si elles essayaient de nous attirer leur attention et soudain une pluie d'étoiles filantes, pas eu le temps d'arrêter la navette, et Sylvie son vidéo projecteur ! Un peu déçues, de n'avoir pu immortaliser, ce moment magique… nous continuons notre voie.. nous approchons des étangs et les salins roses... d'Aigues mortes et ses remparts. Nous contournons les remparts, direction le Pont de Gau d’Aigues-Mortes,  Où s’étendent les plus grands salins de la méditerranées, les vitres baissées, nous admirons la coloration rose de l'eau  qui est liée à la prolifération de micro-organismes du type algues microscopiques, appelées "dunaliella salina". Cette couleur rose est tout à fait naturelle. L'eau est chargée en sel et il y a toute une vie précieuse dans cette eau : le plancton. Lorsque la salinité augment, la vie de cette eau va évoluer. Il va y avoir des premières cristallisations comme les calciums qui vont se déposer aux alentour. Puis doucement ,Nous nous approchons de l’un des plus beaux spectacles que nous offre la Camargue… par le pont de Gau. Nous sommes presque arrivé à destination. La nuit est belle et claire, les étoiles scintillent, une particulièrement  plus grande plus brillante ...  Madame la Lune  continue à voyager auprès d'elle. Puis nous arrivons à notre dernière étape avant Vénus. Je stoppe notre navette. Sylvie  toujours équipée de son vidéo projecteur, moi de mes jumelles. Nous restons un peu en retrait , Devant La première réserve naturelle de flamants roses en Europe, symbole incontesté de la région : les flamants roses de Camargue. Le meilleur endroit pour les admirer de près est le parc ornithologique du pont de Gau, une réserve naturelle qui accueille plus de 200 espèces d’oiseaux (dont 157 espèces protégées) chaque année. Parmi eux, le Flamant rose dont l’on retrouve plusieurs milliers de couples reproducteurs dans ces étendues rosées chaque été. Star des lieux,  ils fouillent l’eau de leurs longs becs , pour trouver  leur nourriture...mais aussi des aigrettes, poules d’eau, hérons, libellules. Des crevettes des algues qui contiennent des pigments caroténoïdes . Les flamants roses mangent à la fois des algues et des créatures ressemblant à des crevettes, et les deux contribuent à leur fabuleuse couleur rose. Les vocalisations des flamants vont du klaxon nasillard au grognement  . Les flamants sont généralement des oiseaux très bruyants. Il existe des variations dans les voix des différentes espèces de flamants. Les vocalisations jouent un rôle important dans le maintien de la cohésion des groupes ainsi que dans les parades rituelles. Chaque été, ces oiseaux majestueux élisent domicile sur les Salins de Camargue. Lorsqu'ils ne sont pas occupés par leur reproduction, les flamants se nourrissent essentiellement la nuit. Pendant le jour, ils se reposent, se baignent et passent un temps considérable à lisser leur plumage. Sous un  ciel étoilé des étangs de Camargue ,une nuit magique entre ciel et terre  nous sommes en admiration devant ce  spectacle unique. 

Il est 23h30...
 

Nous plions bagages  quelques petits kilomètres  encore à accomplir. Et puis, nos pieds foulent le sable fin encore tiède Des Saintes -Maries -de- la -Mer. La Méditerranée et  là calme et majestueuse  dans un horizon sans fin. Madame la Lune danse  sur ses  flots argentés . Le contact de la mer est sensuel, enveloppant le corps dans son étreinte douce et intime emportant avec elle le reflet de "Vénus" : Notre Étoile du Berger. 

 

La mer devient alors le miroir de l'âme.

La mer est la chose la plus proche que nous puissions trouver dans un autre monde.

La voix de la mer est séductrice, sans jamais se lasser, elle chuchote, elle gronde, murmure, Invite l’âme à errer pour un temps dans des abîmes de solitude. 

L'eau salée fait partie de notre identité.
La Méditerranée ,
Le berceau de mon identité ,
Elle est mon " Rêve Familier".

 

Marie

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