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Stylo à plume

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Pierre a proposé:

Je voulais vous offrir un joli texte intitulé « Face à la mer ».

Mais vous me connaissez, vieux, malvoyant, maladroit et que sais-je de pire encore ?

En rangeant mes papiers, j’ai déchiré la page et, de plus, j’en ai jeté une moitié avec des déchets. Le tri sélectif est parfois pernicieux.

Alors, aidez-moi ! Reconstituez le texte à partir de ce qu’il en reste. J’ai photocopié la partie gauche au verso de cette page. D’avance, je vous en remercie.

D.jpg

Les lames acérées des vagues de la méditerranée s’entrechoquent

pour venir s’écraser sur la plage où un navire rejeté par la mer

l’entraîne impuissant pour l’engloutir dans les abîmes de solitude où la légende se

répète, identique, toujours différente à se perdre suivant le reflux des vagues

de ce mouvement rythmé comme une horloge déréglée n’est-

il pas lui-même assis sur ce bateau de fortune  à contempler ce naufrage.

En vérité je ne sais pas comment est-il possible que la voix de la

mer dont les mouvements bercent les âmes , manque d’arguments 

et de temps. Ravel a-t-il trouvé cette séductrice cette sirène, cette

amante ? Combien d’autres artistes profitent de cette source

créative ? Les vagues que je regarde m’emportent en souvenance sur les traces de mes

ancêtres posées sur les toiles de peintres célèbres. Pourquoi

n’ont-ils pas aidé des musiciens que font vibrer la corde sensible de mon âme

qui glisse de l’émotion dans les veines et les sillons de mon cœur ici

et voir danser dans cette mer dangereuse la féerie du ballet des sirènes tout

comme moi, s’émerveiller de ces reflets argentés et voluptueux.         

 

Je reste assis sur le bord du banc de ce navire de fortune, envahi par ce monde marin,

qui m’emplit. Même s’ils se ferment le présent de ce monde aquatique.

C’est de tout mon corps que je revendique cet univers que cette odyssée

m’impose est inclus dans ce paysage bouleversant, un témoignage

de la mer que je ressens comme le toucher d’une caresse

la main de mon amie qui se presse dans la mienne

sur la musique des flots. Viens, j’aimerai te murmurer une

phrase d’amour au quotidien une complainte de troubadour ma bien aimée.

J’emporte la mer avec moi, toi et moi naviguant au firmament de l’infini.

Marie

Les lames acérées des vagues s'élancent vers le ciel tourmenté

pour venir s'écraser sur la plage où le flot mouille le sable et

l'entraîne impuissant pour l'engloutir dans les profondeurs. Cela se

répète, identique, toujours différent contemplé par les touristes étonnés

de ce mouvement rythmé comme un métronome qui ravit l'homme seul. N'est-

il pas lui-même bouche bée assis sur son banc près de la plage ?

En vérité, je ne sais pas comment et depuis quand je suis là à regarder la

mer dont les mouvements bercent mes rêves et me font oublier mes soucis

et le temps. Ravel a-t-il trouvé son inspiration en regardant les flots pour combler son

amante ? Combien d'autres artistes ont eu cette lueur

créative ? Les vagues que je regarde ont été très tôt par nos

ancêtres posées sur les toiles qui ornent nos musées et ces peintres

n'ont-ils pas aidé des musiciens qui sentaient battre la mer

qui glisse de l'émotion dans le cœur des hommes venus là

pour voir danser cette mer dangereuse mais attirante et

comme moi, s'émerveiller de ces reflets changeants.

 

Je reste assis sur le bord du banc empreint d'une émotion

qui m'emplit. Même s'ils se ferment mes yeux gardent le spectacle.

C'est tout mon corps qui reçoit ce frisson et ce qui dans mon cerveau

m'impose est inclus dans ce paysage toujours renouvelé. Cet amour

de la mer que je ressens

comme la main de mon amie qui se presse sur mon bras suivant un tempo sur

la musique des flots. Viens ma toute belle écouter

cette phrase d'amour au quotidien. Pour cela dans mon cœur

j'emporte la mer avec moi !

Christiane

Les lames acérées des vagues se font de plus en plus menaçantes

pour venir s'écraser sur la plage où elles s'emparent du petit bateau de pêche. La mer

l’entraîne impuissant pour l'engloutir dans ses profondeurs.

Cela se répète, identique, toujours différent en puissance cependant. L'homme n'est pas maître

de ce mouvement rythmé comme si la mer l'appelait, enfin. N'est

Il pas lui-même assis sur ce bateau, connaissant déjà son funeste destin ?

         

          En vérité, je ne sais pas comment interpréter ce dramatique songe. J'aime la

mer dont les mouvements bercent mon esprit vagabond, sans limite d'espace

et de temps. Ravel a-t-il trouvé l'inspiration de son Boléro en l'admirant au côté de son

amante ? Combien d'autres artistes se sont imprégnés de sa puissance

créative ? Les vagues que je regarde au loin, sont depuis toujours source de créations.  Celles de nos

ancêtres posées sur les toiles des peintres célèbres ou anonymes. Les mouvements de houle

n'ont-ils pas aidé des musiciens à trouver l’œuvre idéale au rythme fluide ou saccadé

qui glisse de l'émotion dans les vagues.  Mon Amour, tu restes là

pour voir danser cette mer dans ses moments de puissance ou de sérénité. Nous pouvons, toi

comme moi, s'émerveiller de ces reflets sans cesse changeants, sous le soleil couchant.

 

          Je reste assis sur le bord du banc, dominant cette immensité infinie

qui m'emplit. Même s'ils se ferment légèrement, les accès à mes souvenirs me comblent de joie.

C'est de tout mon corps que je réclame le bonheur. Ce que la vieillesse

m'impose est inclus dans ce paysage, qui incite au repos. Le vent iodé nettoie mes poumons malades, la rémission viendra

de la mer que je ressens comme une alliée bienveillante.

J'ai quitté la main de mon amie qui se précipite, aussi vite que lui permet son grand âge, sur

la musique des flots. Viens, me dit-elle, dansons ! Je t'aime tant. 

Cette phrase d'amour au quotidien, me donne de la force, et de l'espoir.

Je m'évade de mon corps malade, et serré contre ma bien aimée,

dans un pas de danse chancelant,

j'emporte la mer avec moi.

Annie N.

Les lames acérées des vagues roulent

pour venir s’écraser sur la plage où se trouve le bateau qui

l’entraîne impuissant pour l’engloutir dans la mer et ce bruit se

répète, identique, toujours différent selon les retombées

de ce mouvement rythmé comme une mélodie, que le pêcheur ne connaît

il pas lui-même, assis sur ce banc.

En vérité, je ne sais pas ce que veut exprimer la

mer dont les mouvements bénéficient de régularité

et de temps. Ravel a-t-il trouvé la cadence de cette belle

amante ? Combien d’autres artistes se sont servis de cette harmonie

créative ? Les vagues que je regarde rebondir rappellent les mers de nos

ancêtres posées sur les toiles des spécialistes de marine, mais

n’ont-ils pas aidé des musiciens qui ont rêvé près d’un tableau,

qui glisse de l’émotion dans les veines et qui reste là

pour voir danser cette mer dantesque, ou

comme moi, s’émerveiller de ces reflets argentés.

 

Je reste assis sur le bord du banc dans une sérénité

qui m’emplit. Même s’ils se ferment, les sons résonnent en moi.

C’est de tout mon corps que je reçois cette symphonie, ce qui

m’impose est inclus dans ce paysage enchanté

de la mer que je ressens somme un bienfait de

la main de mon amie, qui se prélasse et vibre

sur la musique des flots. Viens, mon amie, vivons

cette phrase d’amour au quotidien.

J’emporte la mer avec moi.

Nicole B.

Les lames acérées des vagues déchainées redoublent d’intensité

pour venir s’écraser sur la plage où le bateau  lutte contre le ressac qui

l’entraine, impuissant, pour l’engloutir au large.  Le déferlement se

répète, identique, toujours différentiable  en pleine tempête

de ce mouvement rythmé mais apaisant par temps calme. Le capitaine ne sait-

il pas lui-même assis sur ce banc où j’assiste démuni au naufrage ?

 

          En vérité, je ne sais pas comment me détacher de cette

mer dont les mouvements bercent souvent mon cœur.  Pas réellement d’envie

et de temps. Ravel a-t-il trouvé dans ce monde sa belle

amante ? Combien d’autres artistes désœuvrés ont ainsi rasséréné leur âme

créative ? Les vagues que je regarde ont été par mes

ancêtres posées sur les toiles des dizaines de fois. Grâce à cette célébration

n’ont-ils pas aidé des musiciens qui cherchaient l’inspiration

qui glisse de l’émotion dans les veines ? Heureusement, ma douce est là

pour voir danser cette mer dans son immensité et tout

comme moi, s’émerveiller de ses reflets couleur de nacre et d’azur violet.

 

          Je reste assis sur le bord du banc à respirer à plein poumon cet air revigorant

qui m’emplit. Même s’ils se ferment les yeux mémorisent les instants vécus.

C’est de tout mon corps que je regrette mes erreurs passées. Le pardon que je

 m’impose est inclus dans ce paysage.  C’est de la contemplation

de la mer que je ressens comme une renaissance. Je serre

la main de mon amie qui se presse tout contre moi

sur la musique des flots. Viens, ma bien aimée, c’est sur

cette phrase d’amour au quotidien que

j’emporte la mer avec moi.

Sylvia

        Les lames acérées des vagues rugissent et s’élèvent

pour venir s’écraser sur la plage ou ce flot tumultueux entoure mon cœur et

l’entraine impuissant pour l’engloutir dans ce noir univers qui se

répète, identique, toujours différent ,cependant esclave

de ce mouvement rythmé comme une horloge. Mais, n’est

il pas lui-même assis sur ce banc victime de cette emprise ?

 

        En vérité, je ne sais pas ce que je cherche auprès de la

mer dont les mouvements bercent ma mélancolie, il me reste peu de joie

et de temps. Ravel a-t -il trouvé près d’elle les mots d’amour pour son

amante ? Combien d’autres artistes ont-ils eu besoin de cette force

créative ? Les vagues que je regarde sont les mêmes dessinées et encerclant les

ancêtres posées sur les toiles des grands peintres. Ces flots

n’ont-ils pas aidé des musiciens qui en mal d’inspiration ont trouvé cette magie

qui glisse de l’émotion dans les vies de chaque êtres. Je suis

là pour voir danser cette mer dantesque autour des goélands qui aiment

comme moi, s’émerveiller de ces reflets changeants qui ondulent sous  le vent.

 

      Je reste assis sur le bord du banc envahi par cette douloureuse nostalgie

qui m’emplit. Même s’ils se ferment les souvenirs sont là obsédants.

C’est de tout mon corps que je regarde mon bonheur enfui. Le silence que je

m’impose est inclus dans ce paysage sauvage. La puissance

de la mer que je ressens comme une menace m’entoure. Je sens

la main de mon amie qui se presse sur mon épaule et m’oblige à danser

sur la musique des flots. Viens, viens. Sa voix s’élève j’entends à nouveau notre

phrase d’amour au quotidien. Vaincu je me laisse entrainer et

j’emporte la mer avec moi.

Nicole T.

Les lames acérées des vagues, d’écume et de rage, bousculent tout sur leur passage pour venir
s’écraser sur la plage, où le vent les entraîne, impuissantes, pour les engloutir.
Le rythme répété, identique mais toujours différent, résonne comme celui d’un chef d’orchestre,
dans ce mouvement cadencé, tel une chorégraphie d’opéra.

Qui ne serait pas, lui aussi, assis sur ce banc, attentif à tout ce tumulte ?
Pourtant, en vérité, je ne sais pas comment regarder la mer,
dont les mouvements bercent les souvenirs et remplissent l’espace et le temps.
Ravel a-t-il trouvé dans la musique son amante ?
Combien d’autres artistes ont-ils créé des œuvres inspirées par elle ?

Les vagues que je regarde résonnent en moi telles des notes de musique.
Ce sont les ancêtres, posées sur les toiles des grands peintres.
N’ont-ils pas aidé des musiciens dans leur quête sonore,
glissant de l’émotion dans leurs voyages lyriques,
témoin de cette mer dansante sur le Boléro de Ravel ?

Comme moi, s’émerveillant de ces reflets d’argent...

Je reste assis au bord du banc, captivé par cette émotion puissante qui m’envahit.
Même les yeux fermés, c’est de tout mon corps que je reçois l’harmonie de la musique.
Ce qui m’est imposé se fond dans ce paysage,
comme les mouvements sans prétention de la mer.
Cette harmonie que je ressens, c’est comme la main de mon amie,
qui se pose, légère et tendre, sur la musique des flots.

Viens bercer mon cœur de ta tendresse,
dans une phrase d’amour au quotidien,
précieuse et minutieuse comme des notes de musique.
Un voyage sans limites, ni contraintes.

J’emporte la mer avec moi.

Josy

Les larmes acérées des vagues se déforment pour venir

s’écraser sur la plage ou le ressac l’entraine impuissant pour l’engloutir sur un rocher

et se répète, identique, toujours différent, de ce mouvement rythmé

comme une ondulation comme le fait son esprit.

N’est-il pas lui-même assis sur ce banc face à la mer.

En vérité, je ne sais pas ce que veut dire cette énergie de la mer

dont les mouvements bercent du large jusqu'au rivage suivant le vent et le courant.

Ce n'est pas un déplacement mais un simple mouvement d'ondulation de l'eau et de temps.

Ravel a-t-il trouvé son rythme du boléro en regardant la mer, a-t-il était ébloui par la houle comme une amante ?

Combien d’autres artistes, compositeurs ont eu cette âme créative ?

Les vagues que je regarde semblent se mouvoir dans le ciel comme les nuages, je pense à ces

ancêtres posées sur les toiles des dessins maritimes,

n’ont-ils pas aidé des musiciens qui recherchent un projet musical,

qui glisse de l’émotion dans les vagues en cherchant à comprendre

la relation psychologique entre l'affect humain et la musique.

 

Ils sont là pour voir danser cette mer dans les rivages,

le long des golfes clairs, comme moi, s’émerveiller de ces reflets d’argent.
 

Je reste assis sur le bord du banc au bout du port, alors que le vent balaye

mes cheveux et refroidit mon visage avec l’écume qui provoque l'apparition de fines bulles d'’air qui m’emplit.

Même s’ils se ferment les yeux ressentent le picotement du sel.

C’est de tout mon corps que je reçois la vision du ressac

et l’écume du flot une méditation m’impose, est inclus dans ce paysage

de la mer que je ressens comme la sensation de la main de mon amie

qui se presse doucement sur mon cou suivant sur la musique des flots.

Viens, voilà ce qu’elle me dit, tout mon cœur s’enhardit comme l’écume du flot

voilà une phrase d’amour au quotidien qu’elle a en regardant la mer blanchir

et avec elle j’emporte la mer avec moi. 

Anne Marie

                       Les lames acérées des vagues s'élancent en rangs serrés à l’assaut, pour venir

s'écraser sur la plage ourlées d'écume. Un petit crabe gris !

La marée l’entraine impuissant pour l’engloutir et l'emmener au large.

Ce ballet se perpétue, se répète identique, toujours différent.

Je reste fasciné par la vue captivante et entêtante  de ce mouvement rythmé comme un ska !

Mon fils Noé  joue sur le sable.

Que ne  s'est-t- il pas lui-même assis sur ce banc pour admirer ce spectacle d’exception à mes côtés.

                      En vérité, je ne sais pas comment il peut rester insensible,

face à cette mer dont les mouvements berceront mon âme nostalgique,

sans aucune notion de  lieux et de temps.

Ravel a-t-il trouvé là l'inspiration, et écrit une pièce musicale

dédiée à  une amante? Combien d'autres artistes ont pu au fil

des siècles puiser ici leur force créative? Les vagues que je regarde

aujourd'hui ont accompagné dans leurs vies nos  ancêtres posées

sur les toiles et tableaux des marines chères à Boudin et ses disciples .

N 'ont ils pas aidé des musiciens quêtant le vibrato endiablé, ce rythme scandé, régulier   

qui glisse de l'émotion dans les voix des choeurs.

Peut-être sont-ils venus ensemble  là pour voir danser cette mer

dans son ballet endiablé et perpétuel et tous fascinés  comme moi,

s'émerveiller de ces reflets rose-orangé et argentés, le soir au couchant.

Je reste assis sur le bord du banc, et c'est alors je sens une douce langueur

 qui m'emplit. Même s'ils se ferment les yeux voient là cette mer imprimée sur leur rétine. 

C'est de tout mon corps que je reçois les battements de coeur saccadés

et assourdis  de la mer que je ressens comme les caresses sur mon vieux

visage buriné par les embruns  de la main de mon amie

qui se presse à ma rencontre. Elle danse légère, gracieuse

sur  la musique des flots. Viens, ma chérie, rejoins mes rêves.

Tu le sais ! Cette magnifique  phrase d'amour au quotidien,

je ne me lasserai jamais de te la dire et redire? Viens,

 j'emporte la mer avec moi.

Partageons la tous deux, en rêve ou réalité toute notre vie.

Didier

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